Uno Basaruto no 10
Le Magazine de l'UCL du 10 Juin 2011
Sommaire
La Semaine fédérale de Cyclotourisme 2010 à Verdun
Article de Claudine et Guy Catrou
Laisse pas béton !
Article de Michel Cherrier
Le Tour du Vaccarès en VTT
Article de Christian Greck
La Fabuleuse Sortie de l'UCL ... le Samedi 7 Mai
Article de Jean-Marie Thiriet
La journée de Formation FFCT Sécurité et Santé
Article de Michel Cherrier
Notre Séjour Cyclo à Cambrils du 21 au 28 Mai 2011
Article de Michel Cherrier

 La Semaine fédérale de Cyclotourisme 2010 à Verdun
Dès l'annonce, en août 2009, du choix de Verdun pour l'organisation de la S.F. 2010, notre décision est prise : nous en serons, pour deux raisons :
1 . l’occasion pour nous d'un retour au pays de nos familles respectives ; retrouver la maison de Verdun où habitaient les grands parents de Guy, en bordure de la Citadelle et face à l’Eglise  St. Victor où le Grand père était au pupitre des grandes orgues pendant les offices, Dieue-sur-Meuse, là où l’un des grands parents de Claudine a exercé pendant des années la fonction de receveur des PTT.  
2 . l’intérêt cyclo-sportif et touristique de la manifestation. Les S.F. permettent de sortir des sentiers battus, de visiter des régions méconnues, d’en découvrir la géographie, l’histoire, le patrimoine architectural, artisanal et industriel, ce qui n’est pas rien.
 

Enfin, l’opportunité de pouvoir pratiquer le vélo, sur des parcours bien choisis et, dans des conditions de circulation assez sécurisantes. A Verdun, les automobilistes avaient été prévenus, par la presse et les radios locales « il y aura beaucoup de vélos sur les parcours que vous aurez intérêt à éviter dans toute la mesure du possible ».
Participer à une S.F. pose toujours le problème du logement. Héberger entre dix et quinze mille personnes n’a rien d’évident pour une commune de 21000 habitants. En général les hôtels locaux sont retenus par les plus prévoyants un an à l’avance, restent les campings improvisés pour la circonstance et le logement chez l’habitant.
Pour le séjour  à Verdun, nous n’avons eu ce souci, étant invités dans la famille, un médecin militaire qui   profitant de notre venue, s'est mis au cyclotourisme dont il a apprécié l'ambiance. De plus il a été pour nous le meilleur guide qui soit, étant très au fait de l'histoire locale. A titre anecdotique, il nous a offert en souvenir un livre « Soigner et sauver à Verdun », issu d'un colloque placé sous le patronage du Ministre de la Défense, qui montre comment les blessures subies par les poilus, notamment les « gueules cassées » ont fait faire des progrès en matière de chirurgie. Il fallait prendre des risques, tout tenter pour remettre en état des corps délabrés.
La S.F. en Meuse n'a pas battu les records de fréquentation habituels (moins de 11.000 participants, alors qu'en d'autres régions on en a compté jusqu'à 15000). Peu d'exposants également au Village fédéral ; rares fabricants de vélos, quelques produits locaux (la mirabelle sous toutes ses formes : confiture, alcool … ) et des stands proposant accessoires et vêtements, tous les mêmes. Un fidèle des S.F. dont le stand est toujours très couru, celui de Bernard Thévenet venu présenter ses lignes de vêtements (techniques…)
A l'extérieur du Village par contre, 2 stands de réparation très fréquentés ont été pour nous plus que bienvenus. En effet, en gonflant les pneus du vélo de Claudine, force a été de constater que la jante de sa roue arrière était fendue sur près de 3cm. Remettre un pneu neuf sur une jante dans cet état était ce bien raisonnable ; discussion, Claudine toujours un peu trop près de ses sous, pense que « ça ira bien comme çà » La persuader qu'il faut changer la roue et mettre un pneu neuf et de qualité n'a pas été facile. Finalement, la réparation admise et effectuée, nous pouvons espérer effectuer nos sorties, sereinement, sans craindre l'incident mécanique en pleine campagne. Ceci pour dire que son vélo neuf, rutilant et léger ne vaut pas le bon vieux clou en bon acier que Guy utilise depuis plus de 15 ans, fut-il plein de toiles d’araignées (n’est ce pas Jean Marie ?) avec lequel il n'a jamais eu le moindre problème. Tout est d'origine, sauf la chaine et le grand pignon passé de 22 à 24 puis à 26 dents. Cà, c’est l’usure du temps. A l’avant, toujours 32-42-50.
Une seule rencontre dans les stands du « Village fédéral », une connaissance de Luynes en Touraine à qui nous n'avons pas eu la possibilité de rendre visite dans le camping où elle était installée avec sa famille ; difficile à retrouver parmi 2.000 tentes caravanes et autres camping-car .
 



Cyclotourisme en Lorraine



Héberger entre dix et quinze mille personnes ...



Nous ne sommes pas les premiers arrivés!


Et maintenant, la Semaine vue du côté sportif.
 

Les circuits proposés :
 En étoile autour de Verdun, un secteur par jour, pour découvrir la région sur des parcours de 40 à 170 km. Pour nous ce seront 60 à 85 km./ jour. Bien suffisant si on veut prendre le temps de visiter les sites proposés.
  • Dimanche : Le Barrois
  • Lundi : La Woevre , le site des EPARGES
  • Mardi : Le Pays de Montmédy
  • Mercredi : Le Val de Meuse  DIEUE , Saint Mihiel
  • Jeudi : Pique-nique à AZANNES
  • Vendredi : L'Argonne
  • Samedi : Le Pays Haut
  • Dimanche : défilé de clôture en ville

Chez nos cousins, un autre couple de cyclos, venu en camping-car était déjà installé dans le jardin. Présentations faites, il s'agissait d'un Instituteur ayant fréquenté le lycée de Guy, mais avec 20 ans de décalage. L'occasion d'évoquer quelques souvenirs communs.
Mais que dire du cycliste, un obsédé de performances venu à Verdun pour compléter un tableau de chasse déjà bien fourni, les brevets des 100, 200, 400, 600, 1000 km, Paris Brest plusieurs fois, les transversales, les cent cols ... j'en passe et des meilleures. Dans le camping-car tout l'équipement du professionnel, deux vélos, un tandem, deux VTT, l’atelier d’entretien, tout quoi.
Chaque soir, à peine rentré, en bon pro, il étudiait déjà le programme du lendemain : « lever à 6 heures, on prendra le camping-car pour aller jusqu'à tel endroit et on fera le haut de la boucle ». Le parcours le plus long, mais pas toujours le plus intéressant, là, où seuls les gros rouleurs osent s’aventurer. « Nous ferons le grand » sous-entendu parcours ; voilà qui situe son homme ...par ailleurs tout à fait sympathique ; mais nous, le soir au repas, nous n’avions  aucune envie de parler vélo. Inutile de préciser que nous n'avons pas eu la moindre occasion de rouler en leur compagnie ; lever à 6 heures… vous n'y pensez pas.





Traversée de village lorrain: en plein mois d’août…
à part les cyclos, personne

Faisant partie des « has been », nous avons commencé prudemment le dimanche 1er août par le parcours du jour prévu dans le Barrois (68 km. de mise en jambes), circuit passant par Dieue-sur-Meuse. Là, nous faisons une petite halte pour assister à un passage d'écluse sur le canal de l'est ; des bateaux de touristes allemands descendant vers le sud pour rejoindre le canal de la Marne au Rhin.
Nous avisons une personne, qui comme nous assiste au spectacle, lui demandons si elle est du le pays et sait où se trouve l’ancien bureau de poste (du grand père). Par chance, nous avons  affaire à la secrétaire du Club cyclotouriste local qui se fait un plaisir de nous guider ; le Siège du Club se trouve justement derrière l'ancien bureau de poste, aujourd'hui désaffecté. Nous sommes introduits et présentés au Club comme des « pays », faisons connaissance et, l'heure étant à l'apéritif, conviés à partager le pot de l’amitié. Pour nous, ce sera un simple rafraichissement, l'heure n'étant pas encore au retour à Verdun. Nous promettons de nous revoir le mercredi, Dieue-sur-Meuse étant village étape ce jour là. La journée s’achèvera comme elle avait commencé sous le soleil et dans la bonne humeur.
 

La Woëvre, région située sur le flanc est de Verdun sera notre destination du lundi.
 

Là, le relief change du tout au tout. Verdun est en effet ceinturée de collines boisées, atteignant la cote 380, et dominant ainsi les plaines environnantes. Sur le parcours nous croisons trois poilus en tenue bleu horizon, l’arme à la bretelle. Leur présence est là pour inciter les cyclos à faire le détour et l’effort (passages à 15%) de monter jusqu’au sommet de la colline des Eparges où se sont déroulés des combats impitoyables. Cet endroit, au cours de la grande offensive allemande de 1916 était un point d'appui stratégique qu'il ne fallait en aucun cas perdre, au risque de voir s'ouvrir pour l'envahisseur la route menant directement sur Paris, et pour les allemands un bastion qu'il fallait absolument réduire. On ne peut pas parcourir cette région sans une intense émotion ; des cimetières militaires partout, des paysages bouleversés, lunaires, où la végétation n'est jamais parvenue à effacer les vestiges des combats, avec des collines qui minées par les sapeurs ont été volatilisées par des tonnes d’explosifs, des successions de cratères d’obus de 380, des vestiges de tranchées, tout cela encore visible après presque un siècle.
Nous sommes allés au sommet ; mais combien aurons fait cet effort ?
 






Rencontre insolite


Mardi. Le pays de Montmédy, situé au nord de Verdun en direction de la Belgique,
ne nous a pas trop inspiré et nous en avons profité pour visiter la ville.
 

A notre grande surprise, à poste, sur les quais de Meuse, la réplique du paquebot « MAJESTY OF THE SEA », un navire de 270m de long pour 40m large. Construit à l’échelle de 1/8ème dans le jardin de son propriétaire, un ancien mineur, et convoyé à Verdun tout exprès pour les cyclotouristes, il était proposé à la visite pour 20€, visite à laquelle nous avons dû renoncer en raison de files d'attente impressionnantes et du peu de personnes pouvant être admises à chaque fois. Ce bateau avait été montré au cours d'une émission Thalassa, il y quelques mois.
 
La dragée de Verdun étant une référence dans la spécialité, nous ne pouvions manquer d’en visiter l’usine de fabrication et le magasin de vente, toujours dirigés par la même famille Braquier, avec d’autant plus d’intérêt que la mère de Guy y avait été vendeuse pendant sa jeunesse.
 
La visite des quartiers hauts de Verdun dominés par sa cathédrale miraculeusement épargnée par les artilleurs, et celle de la Citadelle souterraine s’imposaient aux visiteurs. Visite pleine d’émotion, avec, gravés sur les murs des tunnels, groupés par régiments, les noms de ceux tombés au combat. Un voyage par petits  groupes de 8 personnes ,en mini train sur rail,vous emmène à travers des galeries obscures à la rencontre des hommes qui vivaient là, terrés, avec toute l’intendance nécessaire à leur subsistance, de la boulangerie à la salle d’opération pour les blessés.
 
C’est ainsi que nous avons découvert le local exigu où le grand père maternel de Claudine occupait, pendant la bataille de Verdun, le poste de télégraphiste; le bureau en bois qu’il utilisait est toujours en place et les fils électriques pendent encore des isolateurs en porcelaines.
De ce grand père nous possédons les carnets, écrits au crayon, où étaient consignés les évènements marquants du jour.
Cette visite propose enfin une  explication relative au choix du Soldat Inconnu.



Ossuaire de Douaumont
Monument commémoratif dédié aux victimes
de la première guerre mondiale à Verdun en 1916



Le monument Maginot représente Le Caporal André Maginot
blessé et soutenu par le soldat François-Joseph Jolas
qui lui sauva la vie pendant la bataille de Verdun.
 

Mercredi , le parcours part direction sud vers St. Mihiel, Commercy et Toul.
 

Nous sommes dans le Val de Meuse et ses champs de mirabelliers, hélas, les mirabelles n’étaient pas encore mures. Après une bonne partie de manivelle sur un terrain assez plat, nous repassons par Dieue sur Meuse, ce jour là, lieu de rassemblement et de festivités.
L’ambiance est assurée par un sympathique petit orchestre proposant de la musique légère et entrainante, qui aurait bien pu se passer d’une sono un peu trop assourdissante.
Il est plus de treize heures et les stands de ravitaillement sont, comme partout, pris d’assaut. Décidés à quitter les lieux, nous nous dirigeons vers la sortie et là, nous tombons en arrêt devant le stand tenu par la Secrétaire du Club local rencontrée quatre jours plus tôt. Bavardages … et bonne surprise, on nous propose à la dégustation, un excellent riz au lait, préparé le matin même par les bénévoles du Club, avec une coupe de fruits frais rafraichis. Du jamais vu au cours des S.F. précédentes et à recommander auprès de la FFCT. Voilà qui nous change, du point de vue diétètique, des traditionnels sandwiches, saucisses moutarde, fromage, frites.
Rentrés à Verdun en milieu d’après midi, nous terminerons la journée avec notre guide, à la découverte de souterrains en cours de réhabilitation, proches de Douaumont, là où les postes de commandement avaient trouvé refuge.







Un petit coup de schnaps pour le cousin ...
le Guy reste sobre et dubitatif


Jeudi, traditionnelle journée pique-nique sur le site de la commune d'Azannes
où se trouve un « Village des vieux métiers ».
 

Il y avait là des emplacements où on montrait comment se faisaient les moissons jusque dans les années 60 ; le fauchage, la confection à la main des gerbes de céréales qu'il fallait ensuite monter à la fourche sur le toit de la batteuse (ayant fait la moisson dans ma jeunesse, je peux affirmer que c'est loin d'être une activité de tout repos). L'énergie nécessaire au fonctionnement de la batteuse provient d'une chaudière à vapeur ambulante alimentée au bois.La transmission de l'énergie entre chaudière et batteuse est réalisée au moyen d'une longue courroie de cuir reliant les machines entre elles (de volant à volant).
 
Il y avait là également des écuries de chevaux de trait (percherons robustes capables d'effectuer tous les travaux pénibles (labours, transport de charges...), des artisans boulangers cuisant la pain dans des fours à bois, des forgerons, selliers, sabotiers, vanniers, fabricants de tuiles en terre cuite, avec les moulins (meules de grès) permettant de préparer la pâte argileuse, et la cuisse des hommes pour leur donner la forme telle que nous la connaissons encore aujourd'hui.
 
La visite de ce Village des métiers a du être, pour les nouvelles générations, une véritable découverte si l'on en juge par les commentaires des visiteurs. Pour les autres, dont nous mêmes, le moyen d'attendre que la file d'attente des plateaux repas soit en grande partie résorbée, et qu'on en finisse avec ce pique-nique.Un bémol, l'organisation de la distribution des plateaux repas n'était pas à la hauteur de l'évènement. Des files d'attente interminables de nature à rebuter même les plus affamés. En fait un seul point de contrôle et de distribution était en place, à partir d'un camion de livraison. Pour 10.000 pèlerins c'était vraiment trop juste.



Il faut laisser le passage à une énorme engin agricole (c’est la pleine moisson) plus large que la route!



 

Pause le  Vendredi : en compagnie de nos cousins, visite de  Reims que nous ne connaissions pas.
 

La ville pratiquement rasée en 14-18 dispose aujourd'hui d'un centre ville attractif autour de sa magnifique cathédrale gothique dont la construction s'est échelonnée de 1221 à 1516, ses immeubles aux façades en pierres de taille, ses avenues dépourvues de voitures. On sent là, l'aisance, la haute bourgeoisie provinciale. C'est ici, à Reims, qu'a été signée la reddition des forces armées allemandes le 7 mai 1945. Quitter Reims sans faire une pause chez un « récoltant-éleveur » de champagne, çà ne se fait pas. Nous faisons donc halte chez Taittinger dont les installations se trouvent sur notre route. Un groupe de personnes attend là pour une visite (payante) des caves (durée une heure) à laquelle nous ne souhaitons pas nous joindre ; il est déjà 18 heures et Verdun n'est pas la porte à côté. Nous nous rendons dans le Hall d'accueil en vue de goûter et acheter quelques bouteilles. Attente, personne en vue, après plus de 5 minutes à tourner en rond, une hôtesse finit par arriver ; - « bonjour, nous aimerions goûter votre champagne » ... « sans visite des caves, pas de dégustation » - « Ah bon - mais nous voulons payer et acheter quelques bouteilles » - « non impossible » et notre hôtesse de tourner les talons.
Merci Taittinger ...
 


 Samedi, le Haut-Pays sera notre dernière sortie avant de remiser nos vélos.
 

Des côtes, des routes en forêts, des fortifications, des pourcentages qui nous obligent à mettre pied à terre, le temps de retrouver ses esprits et ne pas finir dans le fossé comme le cyclo d’un certain âge que nous venons de croiser. Le soir dernière veillée en famille entourés de cousins que nous rencontrons pour la première fois avec une vive satisfaction et avec l’intention de renouer des liens et se revoir bientôt
Nous n'avons pas pris part au traditionnel défilé dans les rues de Verdun du dimanche 8 août. Ce défilé marque officiellement la fin de le Semaine et est un moyen de dire au revoir et merci à la population pour l'accueil qu'elle a réservé aux cyclos, même si certains automobilistes n'étaient pas fâchés de voir tout cela se terminer.
Sur le chemin du retour, nous avons fait un petit détour par Strasbourg, pour une visite de famille, l'occasion de visiter et admirer la magnifique architecture de la cathédrale. La traversée du Jura, par le chemin des écoliers, puis Annecy où nous avons fait notre dernière pose avant le retour vers Aix. Bref, une bonne semaine à la fois sportive, historique et faite de rencontres familiales.
La prochaine Semaine Fédérale doit se dérouler à FLERS , en  Normandie.
 
Qui nous accompagnera ?
 
Article et photos de Claudine et Guy Catrou

Laisse pas béton !
 

Nous avons tous en tête l'accident de Jérôme Le Bel survenu le 15 Janvier dernier, dû sans doute possible à une plaque de béton durci sur la bande cyclable que nous empruntons.
Jérôme nous avait écrit:
"Maintenant, que s'est-il passé ? ... à vrai dire, je n'en sais rien ! Je me vois à vélo en dernière position, Dominique vient de me doubler et je remarque un bâtiment blanc à droite sur le haut d'une colline portant une enseigne Siemens puis ... plus rien jusqu'à l'hôpital où je me vois dans le cirage en train de dire je ne sais trop quoi à Michel et Chantal ... je me souviens d'avoir fait un rêve où nous allions à vélo rendre visite à un ami à l'hôpital ... bref, rien de cohérent ! Ce qui est curieux, c'est que je n'ai aucun souvenir d'un choc avec un obstacle quelconque sur la route. Michel m'a dit, photos à l'appui, que la cause de la chute était probablement une "bouse de béton" délicatement déposée sur la chaussée par une toupie malveillante.".

Nous avons voulu faire quelque chose, fût-ce symbolique, pour ne pas laisser béton. La plaque de béton à l'origine de la chute de Jérôme devait été désintégrée. Plutôt que de lancer et relancer des demandes aux instances de maintenance des équipements routiers, nous avons pensé qu'il était plus vite fait par nous même. Alors, munis de pioche, pelle, masse, le délégué Sécurité Michel Viout, notre attaché de presse Christian Greck et moi-même nous sommes rendus sur place. Christian avait apporté son appareil photo. Ce n'était certes pas pour photographier la pose d'une première pierre, mais la première dépose d'un béton par le Club.
Contrairement à ce que nous pensions, ce n'était pas une simple plaque détachable aisèment du sol. Le béton était trés dur et accroché au sol. Il a fallut peiner longuement pour grignotter peu à peu la dalle à coups de masse. N'étant pas totalement réduite, nous l'avons tout de même suffisamment rabotée et arrondie pour que ce ne soit plus qu'une simple bosse qu'un cycle peut admettre sans se déséquilibrer.

Jérôme, tu pourras revenir rouler par ici à nouveau dès que tu seras prêts !

Mais ceci n'est qu'un symbole. Avec une perspective plus globale, cela ne nous empêchera pas de réitérer nos demandes à qui de droit pour que nous puissions rouler mieux, sur des bandes cyclables qui soient maintenues et nettoyées périodiquement en notre beau Pays d'Aix.
 



 

 

 

Article de Michel Cherrier. Les photos sont de Christian Greck

LE TOUR DU VACCARES EN VTT
 

Une très belle journée en Camargue organisée par la dynamique section VTT de l’Union cycliste Luynoise. Depuis le mas des Méjanes (Domaine Paul Ricard), le tour de l’étang de Vaccarès est une somptueuse balade de 78Km à la rencontre des flamants roses dans le parc naturel de Camargue.
 
Le pique nique sur la plage de Beauduc est simplement magique, comme perdu au bout du monde. La photo prise devant le phare de la Gacholle, à mi parcours peu avant les Saintes Maries de la mer démontre la convivialité de cette journée placée sous le signe du beau temps et de l’amitié.
 
«  Le vélo est idéal pour voir les nombreux paysages et profiter du grand air. Nous avons de la chance de vivre en Provence et d’avoir sous la main de nombreux lieux grandioses » nous dit Nicolas un des organisateurs de cette journée.
 
La prochaine sortie VTT est le Mourre nègre, sommet du Lubéron depuis Cucuron, avec une très belle vue sur notre Provence.
 
A vos vélos



Devant le Phare de la Gacholle


Autour de l'Etang du Vaccares

Cliquez ici pour afficher l'Album Photos de la Sortie
Article de Christian Greck. Les photos sont de Nicolas Girardin et Danielle Druzian

La Fabuleuse Sortie de l'U.C.L ... le Samedi 7 Mai
Avec l'humour qu'on lui connait, notre ami Jean-Marie se gausse un peu, et même beaucoup, de la faible participation de l'U.C.L à notre Sortie Journée Les Monts de Saint Maximin du 7 Mai qui, pourtant, offrait un parcours magnifique avec une météo superbe. Et c'est vrai que cela fait suite à une trés  faible participation à notre précédente Sortie Journée du Tour du Lac de Sainte Croix du 17 Avril dernier.
Alors ? Quelles conclusions faudra-t'il en tirer ? Pause ou non ? En milieu ou en fin de Parcours ? Restaurant ou Pic-Nic ? Il en faut certes pour tous les niveaux sportifs et ... tous les appétits. Voici un bon sujet à débattre, lorsque le moment de la mise au point de notre programme 2012 sera venu.
Enfin, Jean-Marie souligne ce premier pas symbolique vers nos amis du C.C.A des Arcs sur Argens. Que nous croiserons trés bientôt, et en nombre cette fois-là, à Cambrils !
Michel Cherrier

 

Le temps était magnifique et le parcours ne l'était pas moins.

Et nous étions trés nombreux !!!

Nous avons roulé de concert tous les 5 ... en nous comptant régulièrement ... des fois qu'on en perde un sans s'en rendre compte !!!
Et ce, jusqu'à Barjols, où l'arrêt 'Buffet' était prévu, soit après 60 kms.

Et puis, comme à l'accoutumée, Guy, Danielle et Francis ont poursuivi leur route.

Martine et Jean-Marie se sont donc retrouvés en tête à tête au restaurant de Barjols, avant de terminer leur parcours de 85 kms.

Seule consolation, ils ont fait un grand pas en avant dans le rapprochement des Clubs ...

Puisque l'U.C.L de Luynes était aussi bien représenté que le C.C.A des Arcs sur Argens ... !!!!!!!

... Avec chacun 1 participant.



La photo représente bien le groupe EN ENTIER ...


Le C.C.A des Arcs rencontre l' U.C.L de Luynes
Article de Jean-Marie Thiriet. Les photos sont de Martine Ollivier

La Journée de Formation FFCT Sécurité et Santé
En ce Samedi 14 Mai a eu lieu en salle sous la mairie à Luynes une Journée Sécurité – Santé à l’adresse de tous les cyclistes de l’Union Cycliste de Luynes.
La participation très moyenne à cette journée a toutefois dépassé la masse critique nécessaire à propager la bonne parole dans les mois et années à venir, ce que nous ne manquerons pas de faire.  Aux 10 personnes présentes de l’U.C.L : Danielle Druzian, Dominique Caire, René Loussier, Maurice Keller, Christian Greck, Chantal et Michel Viout, Frédéric Laplane, Odile et Michel Cherrier, se sont joints deux personnes de Clubs extérieurs : Patrick Berteau (Club Cyclistes de Salon de Provence) et Yvon Fontaine (Club cycliste d’Istres).
Les présentations et discussions ont été animées par deux spécialistes de la FFCT Provence et CODEP 13: Jean Paul JOLY délégué sécurité CODEP 13 et Gérard GIORDAN resp. Commission formation CODEP 13
Nous connaissons bien Jean-Paul Joly pour son dévouement dans l’organisation annuelle de la Fête du Vélo dans la Communauté du Pays d'Aix. En fin de matinée, une intervention de Yves BIREMBAUT, Médecin, a fortement aidé à clarifier nos idées en matière de protection de notre santé.
 
En quelques mots, qu’avons-nous appris ?
 

Lors de l'Intervention Sécurité

Sur les Statistiques :

Le Vélo sous toutes ses formes est l’Activité la plus pratiquée des Sports (38% en France, contre 22% pour la Randonnée pédestre)
Environ 5% des cyclotouristes ne portent pas le casque (L’UCL se situe dans cette statistique).
Et donc 95% le portent !
Sur le Code de la route :

Dans les rond-points importants à deux voies : rester sur la voie de droite.
Sur le Comportement en Groupe :

Constituer plutôt de petits groupes – 1O personnes maxi ; pas de personnes laissées seules
Arranger des groupes de niveaux dés le départ – une véritable révolution pour l’U.C.L qui démarre plutôt ... troupeau !
Réfléchir à l’Accompagnement des Groupes : Entre Capitaine de Route, Dernier de File et Accompagnateur, il y a de la promotion dans l’air !
Convenir de consignes de Sécurité à échanger entre Cyclos, type ‘Voiture Arrière’ ou ‘Droite Arrière’ pour signaler un danger aux cyclistes qui sont devant soi.
Penser au rythme des départs et retours : Echauffement dans les premiers km, et récupération active ds les derniers kms.



Exposé de Jean-Paul Joly et Gérard Giordan


Une Assemblée trés attentive

Lors de l’intervention Santé

On est parti d’un constat simple : Un cycliste, c’est l’assemblage de deux machines : une machine mécanique d’abord, que l’on surveille et entretient soigneusement, et puis une machine humaine, qui mérite la même attention, sinon plus.
Apprendre à mesurer ses limites – Une sensation d’essouflement est un signe simple et assez fiable annonciateur d’un dépassement de ses propres limites.
Apprendre à repérer sur un coéquipier ou sur soi-même les signes annonciateurs d’un malaise.
Apprendre le comportement et les gestes  fondamentaux à adopter en cas d’accident ou de malaise d’un coéquipier. Nous avons eu droit à un condensé de la Formation de 1ers Secours : mise en position  latérale de sécurité, massage cardio-vasculaire, …etc.
A ce sujet, la FFCT nous a reconfirmé son aide à la formation de 1ers Secours de nouveaux cyclos volontaires de l’UCL : nous avons convenu de se recontacter à ce sujet à la fin de cet été.
 

Exposé de Yves Birembaut


Lors du Parcours pratique de l’après-midi

Nous avons eu droit à une revue en règle de nos vélos et de leurs équipements : Beaucoup de remarques ont été faites sur les réglages de nos belles mécaniques (en particulier sur la hauteur et l’inclinaison des guidons et selles),
Comportement à adopter dans les passages étroits (passage de Turin à Valabre).
Négociation du passage du Grand Rond-Point de Gardanne
Détachements en petits Groupes lors d’une montée étroite, pour fluidifier le passage des voitures, avec regroupements au sommet
Passage de l’information en cas d’incident – Merci à Michel Viout qui a provoqué une crevaison de la roue (avant) de son vélo au bon moment.

Et ce ne sont que quelques points évidemments. Pas de doute que nous allons exploiter tout le matériel reçu dans toute sa richesse lors de nos prochaines réunions pléniaires à l’U.C.L !


En avant pour les travaux pratiques




Comment traverser Turin ?
 

Tous satisfaits de cette Journée
Remerciements.

En fin de journée, Mario BELLINI, Président de la Ligue FFCT Provence et CODEP 13 nous a rejoint pour tirer avec nous les conclusions de la journée autour d’un pot alcohol-free de l’amitié.

Au nom de tous les participants et au nom de l’U.C.L tout entier, j' exprime ici nos profonds remerciements
à Jean-Paul, Gérard, Yves, Mario et la FFCT pour l’aide qu'ils nous ont apporté dans la réalisation de cette journée, faite d’interventions qui ont été toutes motivées, captivantes, sympathiques - et aussi généreuses, car c'est du 100% bénévoles, et il est bon de le souligner de temps à autre.
 

Cliquez ici pour afficher l'Album Photos de la Journée
Article de Michel Cherrier. Les photos sont Christian Greck et Michel Cherrier


Notre Séjour à Cambrils du 21 au 28 Mai 2011
 

Environ 130 cyclistes se sont rencontrés lors de cette semaine Cyclo à Cambrils tenue du 21 au 28 Mai 2011. Et parmi eux, ils étaient nombreux ceux de l’UCL, qui se sont joyeusement retrouvés à ce séjour. Il y avait Philippe et Nadine Conforti, Danielle Druzian et Guy Grosso, Daniel et Nicole Joyas, Francis et Monique Mandine, Jean-Louis Manzano, Patrick Level, René et Marie-France(nc) Loussier, Roger et Paulette Négrel, Michel et Martine Ollivier, Michèle Pantanella, Maurice et Suzanne(nc) Roche, Michel et Georgette(nc) Sanchez, Julien et Arlette(nc) Timoneda, Michel et Odile Cherrier.

On y comptait aussi les cyclistes du Club Cyclo Arcois (CCA), qui nous ont rejoint grâce à notre ami Jean-Marie, (excellent) élément partagé entre nos deux Clubs. Il y avait Jean-Marie et Ghislaine(nc) Thiriet, Antoine et Christel Spriet, Joël et Catherine(nc) Evrard, Pascal et Dominique(nc) Vaillant, Albert Debrachy.
 
L’organisation était parfaite, le temps idéal, trés chaud même, et les craintes de certains d’entre nous de se perdre dans tout ce monde ont été vite dissipées dés le premier jour par Gérard Laubie et ses Capitaines de route. Car ils se sont montrés tout comme nous des cyclotouristes, tout autant que les 130 autres cyclistes.
 
Tous sont apparemment revenus très satisfaits et contents de ce séjour

Je ne mentionnerai de tout ce séjour que quelques points notables concernant notre club, choisis parmi bien d’autres ...

Nos Sorties cyclos

Parmi les nombreux Parcours proposés chaque jour, chacun a pu choisir Parcours à sa mesure, et même un peu plus fort. Ces petits challenges donnés à nous-même ont sans doute contribué d'autant aux moments de grande satisfaction et de joie perçue lors des retours.

Comme ils savent le faire, Philippe, Guy, Francis ont relevé le défi en se mêlant aux plus forts et dans les parcours les plus exigeants.

Mais la plupart se sont brillamment comportés à l'assaut des cols entre 500 et 1000m.

N’oublions pas Nadine qui, victime d’une crampe sévère à l’arrivée au sommet du Collado de la Teixeta (550m.), s’est relancée deux jours plus tard à l’assaut des 1050m. du plateau de la Moussara. Bravo Nadine pour ton obstination !

Avec quelques petits bobos …

Patrick s’est surpassé - et s’est peut-être surpris lui-même par sa pleine forme. Malheureusement, une tendinite en a résulté dés son retour à Aix, l’empêchant de participer au prochain séjour Week-end prévu à Sigoyer en Juin. Mais ce n’est que partie remise, Patrick !

Martine a été victime d’une chute au passage d’un rond-point, ce qui lui a occasionné une fracture (légère) du coude. Mais comme elle nous l’a dit « J’ai eu de la chance. Cela m’est arrivé le dernier jour et au dernier rond-point avant d’arriver à l’hôtel. Je n’ai rien manqué des sorties ».
Eh oui, Martine, et maintenant, avec ton bras en écharpe, te voilà privée de dessert pendant un mois, et surtout de ton dessert préféré : la montée du Mont Ventoux prévue le 19 Juin …

Odile a également été victime d’une chute à un rond-point, mais sans mal aucun en dehors du dérailleur de son vélo qui a dû être réparé par un vélociste. Elle est pourtant revenue avec un hématome, mais c’est à cause d'une chute ... sur la piste de danse !

Et moi-même, je dois dire que je suis revenu heureux d’être entier après une sévère chute dans l’escalier d’accueil de l’Hotel, causée par une glissade sur les clics de mes chaussures (quelle imprudence !). Rien de bien grave, mais avec les fesses bleuies par l’hématome qui en a résulté, j’éviterai toutes les plages du cap d’Adge cette année !

Et leTourisme ...

Beaucoup ont mis à profit une journée libre pour découvrir la région : Barcelone, Salou, Tarragona, Monastère de Poblet, Montblanc, Delta de l’Ebre qui ressemble à la Camargue.

Les soirées à l’hôtel ont été très animées par nos amis Hollandais amateurs de Line Dance dans le cadre d’un rassemblement de leurs Associations. Beaucoup d’entre nous ont aimé, d’autres moins, qui auraient souhaité des soirées plus variées, Tango et Valses …

Cela nous a valu pourtant de vivre un grand moment, quand Francis s’est précipité pour recevoir la bénédiction de trois nonnes en habits noirs mais bas résilles, dansant sur un air de Spirituals. Il l’a eu son bisous, et sur le front, sil vous plaît ! Malheureusement, aucun paparazzi n’était dans la salle à ce moment-là !

Je pense à un autre grand moment - merci Jean-Marie !
Avec ta passion débordante pour les bateaux à voile, tu nous a fait vivre une traversée inoubliable en Catamaran de Cambrils à Salou. J’en rit encore …

En conclusion

L’intégration de notre Club à d’autres clubs cyclos provenant de toutes les régions de France a contribué à un fort esprit d’ouverture et d’amitié. Encore une fois, nous avons pu à tout moment vérifier un vieil adage : les cyclistes sont frères, ils sont tous beaux sur leur destrier à pédales, et ne peuvent être (complètement) mauvais.

Nous avons lié d’amitié avec les nouveaux partenaires de Jean-Marie du Club Cyclo Arcois. Merci Jean-Marie pour avoir provoqué cette rencontre ! Une telle semaine, ça crée des liens. Et nul doute que nous serons nombreux à rendre visite à Antoine, Pascal et Albert à l’occasion de leur Rallye prévu le 26 Juin.

Il y a toutefois un point noir qu’il nous faut signaler aux futurs candidats à un tel séjour : Vu tous les efforts fournis jour après jour, nous étions certain de perdre un peu d’embonpoint en fin de semaine. Mais c’était faux ! A cause des plats copieux du restaurant, genre paella, calamares fritos, .etc., c’est avec deux ou trois kg de plus, que sont revenus certains d’entre nous …

Au délà de ce détail, ce fut un séjour pleinement réussi, modulant bien sport et tourisme, et dans une ambiance cyclo et amicale que nous aimons.

Je remercie encore ici Gérard Laubie et ses Capitaines de route. Continuez longtemps à nous proposer de tels évènements !




UCL et CCA à l'Hôtel

Du CCA: Antoine, Joël et Albert

Formation des Groupes

En plein col

Surplombant un village

Un autre village

Et encore un autre

La lignée de l'UCL

Capitaine Jean-Marie

Prêts à se lancer

Gérard Laubie et ses Capitaines de Route

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Article de Michel Cherrier. Les photos sont de Gérard Laubie, Martine Ollibier, Danielle Druzian et Michel Cherrier